Buffet à volonté

Un oeil rond. Sans âme, sans remord, et pourtant si moqueur.
De son bec acéré, le corbeau aux plumges d’un noir crépusculaire déchira un peu de chair des restes d’un être humain enfermé entre six barreaux, puis crossa d’un rire moqueur.
Trois cages rouillées pendaient du porche à l’entrée de la ville.
Le rendez-vous de nuées de volatiles venues se repaitre de chair humaines, et une mise en garde pour les aventuriers téméraires.
Lukav, la cité des voleurs, le repaire des mécréants du monde entier.
L’oiseau de malheur qui tronaît sur un crâne désormais dépourvu de cheveux et de peau s’essuya le bec sur son plumage soyeux, visiblement repu.
Mais soudain il se redressa, les sens aux aguets, et s’envola, suivant ses congénères partis tournoyer au-dessus de leur buffet permanent.
Deux silouhettes et un paquetage approchaient. (…) Lire la suite >>

 

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